Prenons-nous à rêver
Prenons-nous à rêver,
Que de l’herbe grasse et tendre nos pieds nus vont fouler,
Marchant main dans la main de soleil inondés,
Ne pensant lendemain, oubliant le passé.
Prenons-nous à rêver,
Que seule l’odeur des fleurs soit le guide d’une contrée,
Où l’on ne voit chemin ou route à emprunter,
Où le temps en personne repose sous l’olivier.
Prenons-nous à rêver,
De ne voir que sourires sur les visages croisés,
De n’entendre que rires en l’écho des forêts,
Des soupirs s’épanouir à l’ombre des futaies.
Prenons-nous à rêver,
Qu’un doux plafond d’étoiles à la nuit arrivée,
Soit le décor ultime de silhouettes enlacées,
Ivres de sentiments, éméchées de baisers.
Prenons-nous à rêver,
Que ce monde éthéré soit une réalité,
Que l’harmonie des lieux soit généralité,
Qu’un jour, pour être heureux, il ne faille plus rêver.
Prenons-nous à rêver…